Avec l’été qui arrive à grands pas, nous aimerions tous.tes avoir une piscine dans notre jardin pour nous rafraîchir, nous détendre, et partager des moments en famille ou entre amis.

Vous songez à faire construire une baignade naturelle mais vous hésitez encore ? Découvrez dans cet article tout ce que vous devez savoir sur cette alternative aux piscines traditionnelles, pour vous aider à vous lancer ! 

Qu’est-ce qu’une baignade naturelle ?

Également appelée baignade écologique ou biologique, une piscine naturelle a vocation à s’intégrer au jardin dans lequel elle se trouve, à la manière d’un plan d’eau. Ainsi, par définition, une baignade naturelle ne doit pas dénaturer le paysage qui l’entoure.

Une piscine naturelle est bien souvent divisée en trois parties : le bassin de nage, le bassin de filtration (ou d’épuration) et le bassin d’oxygénation (ou de régénération). Dans certains cas, elle peut ne comporter que deux parties : une zone de baignade (80% de la surface) et un espace de filtration (20%).

 

Mode de filtration

Contrairement à une piscine traditionnelle, qui nécessite un filtre pour capturer les déchets ainsi que l’utilisation de chlore, une baignade naturelle fonctionne sur le principe de l’auto-épuration. Elle dispose en effet de son propre écosystème. Celui-ci repose sur des substances minérales (galets, graviers) permettant le développement de micro-organismes, des bactéries transformant ces micro-organismes en éléments assimilables par les plantes, et sur des végétaux sélectionnés avec soin, jouant un rôle de filtre. Les plantes présentes nettoient ainsi l’eau et absorbent les nutriments du bassin, de ce fait les algues ne peuvent s’y développer et la piscine reste saine. Il faut environ quatre ans pour que ce microbiote atteigne un état d’équilibre.

Il est également possible de remplacer les plantes par un système de filtration biologique captant les déchets et les bactéries du bassin de nage à l’aide de filtres dotés de billes ou de sable.

Vous l’aurez compris, une baignade naturelle contient une eau pure, non traitée chimiquement, et gagne donc des points en matière de respect de l’environnement en comparaison aux piscines traditionnelles.

 

Entretien

Une piscine naturelle doit être nettoyée une fois par semaine. Il faut ainsi retirer les feuilles mortes et autres éléments pouvant flotter à la surface, mais aussi les éventuelles algues qui se seraient fixées sur les parois et dans le fond du bassin de nage.

Attention : la température de l’eau d’une baignade naturelle ne doit pas dépasser 25 °C, au risque de voir disparaître certains éléments qui composent l’écosystème et donc de déséquilibrer celui-ci. Ce type de piscine doit par conséquent être placé à l’ombre dans l’idéal.

À la différence d’une piscine traditionnelle, dont une partie de l’eau doit être renouvelée chaque année et qui doit être vidangée tous les 3 à 4 ans, il ne faut pas changer l’eau d’une piscine naturelle ni lui faire subir de vidange afin de préserver son écosystème.

 

Quel budget pour une baignade naturelle ?

Une baignade naturelle coûte 5 à 10% plus cher qu’une piscine traditionnelle.

Il vous faudra compter jusqu’à 50 000 € et parfois plus pour une piscine naturelle, contre environ 15 000 € pour une piscine enterrée en coque de polyester et entre 20 000 et 25 000 € pour une piscine en béton.

Les tarifs annoncés ici sont des estimations : ils pourront varier en fonction des dimensions de la piscine, de l’état du terrain et des matériaux choisis.

Construction, législation et impôts

Si vous optez pour une baignade naturelle, la législation est identique à celle d’une piscine traditionnelle. Une déclaration de travaux est obligatoire pour les piscines enterrées non couvertes allant de 10 à 100 m². Si vous souhaitez faire construire une piscine enterrée non couverte d’une surface de plus de 100 m², il vous faudra demander un permis de construire (le délai pour l’obtention de ce type de permis est généralement compris entre 1 et 3 mois).

Une baignade naturelle n’est soumise à aucune réglementation en matière de sécurité, contrairement à une piscine traditionnelle qui devra être équipée d’une alarme, d’une barrière, d’un abri ou d’une couverture de sécurité. Mais attention, cela n’empêche pas d’être vigilant, en particulier si vous avez des enfants. Il reste malgré tout conseillé d’installer un système de sécurité bien que cela ne soit pas obligatoire dans le cas d’une piscine naturelle.

Enfin, bonne nouvelle : une piscine naturelle n’est pas soumise à l’imposition, à la différence d’une piscine traditionnelle qui est quant à elle soumise à la taxe d’habitation ainsi qu’à la taxe foncière.

 

Vous avez maintenant toutes les clés en main pour vous lancer dans la construction de la piscine de vos rêves ! 😉